D'un profond éveil je contemple mon feu...
Tandis qu' au fond des puits les sourciers recherchent sans relâche
De leurs baguettes usées tantôt geôle tantôt secours
Les sources dévorants les nappes phréatiques qui coulent comme des veines
Sous les yeux sourds des eaux agitées souterraines
Elles serpentent les rues, mon heure aussi
Et l'ombre de mon paradis grandit lorsqu'elles jaillissent
Faisant renaître les cloches rêvées
Promesses de mes futurs dérapages
Déjà pendues parmi les aurores roses de mon coeur
La herse est dressée sous la Grande Ours
Les étoiles bénissent l'été
Les années filent et je ne retiens que cette journée...
Comme un éternel recommencent tu m'apparaîs
Te rappelant toujours à moi par la pensée
D'une caresse enflammée
Et je renais!.